Un organe est par définition un sous ensemble d'un organisme.
En biologie et en médecine, ce terme définit un ensemble constitué de cellules en interactions, cet ensemble remplissant une ou plusieurs fonctions. Un organe est lui même en interaction avec d'autres organes, ces interactions étant essentielles à son intégrité.
La suppression d'un organe compromet l'intégrité de l'organisme vivant. De façon réciproque, la notion d'organe est implicitement liée à l'organisme. Il n'existe dont pas d'organe ex vivo ni d'organe in vitro.
Ensemble de tissus, dont les fonctions ne nécessitent au maximum qu'une connection électrique au système nerveux central et une irrigation sanguine.
Définition minimale, écrite dans le cas des organes animaux, qui permet de faire la différence entre un organe et un constituant d'un organe (ex oeil vs rétine, intestin vs crypte, rein vs tubule rénal). Ici, l'organe est virtuellement "isolable" du reste du corps, en maintenant seulement des connections électriques et sanguines. Ceci ouvre la porte, contrairement à d'autres définitions, à la possibilité de culture "ex-vivo" d'organes.
Objet symbolique qu'on isole du tout pour caractériser la partie et la considérer par soi comme un élément hypothétiquement autonome. En la prenant comme un échantillon, on fait de l'organe quelque chose de représentatif. L'organe est culturellement vecteur de qualités et de pouvoirs particuliers, l'exemple le plus probant est celui du coeur. C'est ainsi qu'on opère des confusions et qu'on projette des diagnostics faussés. En faisant de l'organe un objet réel, on néglige la taille ou la pureté de l'échantillon éloigné de son tout contextuel. Hors son corps, l'organe n'existe pas.
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